• Une histoire de vent et d'eau

 

Le Feng Shui est une pratique ancestrale chinoise qui remonte à 6 000 ans. Elle signifie « vent » et « eau », deux paramètres pour assurer la viabilité et la sécurité d’un lieu : qu’il soit protégé du vent et alimenté en eau, l’élément nécessaire à la vie.


Cette discipline fondée sur l’observation des lois naturelles organisées était destinée à l’origine à orienter correctement les sépultures afin de s’attirer les faveurs des ancêtres. Elle sera ensuite utilisée pour déterminer le site idéal pour une cité, un palais puis une maison en fonction de la configuration géographique et géologique.


Ce savoir secret est détenu par les « fang shi » (les maîtres des directions), de véritables érudits qui possèdent également d’autres connaissances provenant de l’astronomie, des mathématiques, du cadastre, de l’architecture, de la médecine, ou de la diététique qui viennent enrichir le feng shui, marqué profondément par le taoïsme. Toutes ces disciplines permettaient à l’homme de favoriser la longévité tout en le protégeant d’un destin funeste.


Après de nombreux aléas liés à l’histoire complexe de la Chine, le feng shui alors réservé à l’élite dirigeante se démocratise.


Après avoir rayonné pendant des siècles dans la plupart des pays de la région extrême-orientale, (Hong Kong ou Taïwan en sont l’illustration parfaite), il débarque en Occident dans les années 80 transformé par la vision New-Age et les techniques américaines de développement personnel basées sur le pouvoir de l’intention et du symbolique.